Un mal récurrent, le harcèlement.

LE HARCELEMENT, UN FLEAU DE NOTRE SOCIETE
De nos jours, le harcèlement est un réel problème…

Qu’est-ce que le harcèlement ?
Le harcèlement se définit comme une violence répétée qui peut être verbale, physique ou psychologique. Cette violence se retrouve aussi au sein de l’école. Elle est le fait d’un ou plusieurs élèves à l’encontre d’une victime qui ne peut se défendre.
On peut trouver différents types de harcèlement. Le harcèlement physique qui se traduit par des violences corporelles à répétition par des bagarres organisées, des bousculades, des jeux dit « dangereux », des vols ou des rackets, ou encore par la dégradation d’objets personnels.
Le harcèlement moral qui se traduit par des paroles insultantes ou discriminantes, des humiliations en public, la création de fausses rumeurs à propos de la victime, ou encore de comportements dégradants. 10 à 15% des victimes de harcèlement sont victimes de harcèlement moral. Le cyber harcèlement se passe sur les réseaux sociaux grâce auxquels le harceleur se sent en sécurité derrière son écran. On parle aussi de cyber-intimidation ou de cyber-mobbing. La victime est la cible d’agression répétée via aux médias numériques, par exemple par SMS, sur le chat et sur Facebook, pendant une longue période en postant des vidéos, des photos ou en commentant sur le compte de la victime. Il est défini comme un « acte agressif, intentionnel perpétré par un ou plusieurs individus aux moyens de forme de communication électronique répétée à l’encontre d’une victime ». 40% des élèves sont victimes de harcèlement en ligne. Le harcèlement sexuel se traduit par différentes formes telles que des paroles dévalorisantes, des attouchements qui peuvent mener au viol c’est-à-dire que le harceleur contraint ces victimes par insistance, par des ordres, par une pression morale et/ou physique ou encore par le chantage.

Le harcèlement a toujours existé sous les différentes formes citées précédemment. Récemment une affaire sur le harcèlement a fait l’actualité, celle de l’affaire Weinstein. Serait-ce une nouvelle guerre des sexes ?
Les violences commises envers les femmes sont présentes dans tous les pays du monde et à différents degrés. Récemment, l’affaire Weinstein a révélé combien ces questions de harcèlement sexuel sont ressenties vivement dans le monde entier. En Octobre 2017, une douzaine de femmes accusent Harvey Weinstein, un producteur américain renommé, de harcèlement sexuel, agressions et viols. Suite à ces premières accusations, de nom-breuses autres vont suivre, plusieurs personnalités féminines du cinéma révéleront les mêmes faits. Harvey Weinstein sera licencié de sa compagnie, et de plusieurs autres associations professionnelles du cinéma. Cette affaire a été particulièrement médiatisée.
Un hashtag est créé aux Etats-Unis : #metoo (#moiaussi en français) lancé sur twitter par Alyssa Milano, une actrice américaine, victime d’agressions sexuelles de Harvey Weinstein.
En France, le 13 Octobre, Sandra Muller, une journaliste française, lança à son tour le hashtag #balancetonporc (car c’était le surnom de Weinstein à Cannes), une version francophone de #metoo.

Ces hashtags sont lancés pour dénoncer les agressions sexuelles et le harcèlement. Ils encouragent les femmes à partager leurs expériences. Ces hashtags ont largement fait le tour des réseaux sociaux, spécialement twitter et facebook. Par exemple Alyssa Milano va recevoir plus de 65 000 réponses sur twitter. Et en France le 17 Octobre, soit 3jours après le lancement de #balancetonporc, 150 000 messages sont échangés et 16 000 personnes ont raconté leurs expériences… Le nom du hashtag étant très violent, certaines ont préféré utilisé #metoo.

« La honte change peu à peu de camp » citation d’Irène Théry, sociologue.
Ces événements ont eu beaucoup d’ampleur et de conséquences : le 30 Octobre, plusieurs manifestations sont organisées dans plusieurs villes, par exemple à Paris, Place de la République « les femmes dans la rue contre le harcèlement et les agressions ».

Cette polémique a eu l’effet bénéfique « d’encourager » et de « conduire » plusieurs femmes à porter plainte et à en parler.
Après l’affaire de Weinstein, d’autres affaires similaires sont révélées, par exemple, Kevin Spacey, l’acteur principal de la série House of Cards, est accusé d’agression sexuel par un de ses employés. Netflix a alors suspendu la production de la série. Et il y a encore bien d’autres cas…

Malgré tous les effets positifs qu’a eu cette affaire sur la société, on ne peut pas ignorer que le hashtag #balancetonporc renvoie chaque sexe à sa caricature ; les hommes seraient des cochons, des prédateurs avec de sales manies et les femmes seraient faibles, sentimentales et des victimes éternelles.
Les relations entre les sexes sont bouleversées car les hashtags empêchent une bonne mixité. De plus, émettre des réserves envers les hashtags est très souvent mal vu et mal compris, et peut aller jusqu’aux insultes.
Pour conclure, on peut dire que cette affaire a quasiment crée une guerre des sexes.
(Sources : libération, wikipédia, le monde)

AMAR Sarah, GAILLY Chloé, Rocsolana HERYCH, MARTY Anaëlle

La semaine contre le harcèlement

 

La semaine du 6 au 10 Novembre a été pour le Lycée Montaigne une semaine de prévention et d’information contre le harcèlement. Certains jours de cette semaine ont été marqué par des interventions de spécialistes, le mercredi nous nous sommes rendus à une de ces interventions. Cette intervention consistait en une pièce de théâtre jouée par deux jeunes comédiennes en interactions avec le public.

Les deux comédiennes arrivent dans l’amphithéâtre et font comprendre à l’assistance que quelqu’un qui leur était proche, Adam. Après plusieurs échanges, nous comprenons que nous appartenons à leur groupe d’amis, que nous avons participé à ce harcèlement et à cet homicide. Notre groupe harcelait Adam tous les jours, pour se défendre les comédiennes disaient qu’y jouait avec nous, qu’il rigolait. La veille ce harcèlement perpétuel avait été trop loin, avait dérapée et entrainé sa mort… Dans le groupe d’amis on recherche une solution pour s’innocenter, les idées sont diverses, contraires, c’est la panique.
Cet extrait théâtral est issu de la pièce ADN.

A la fin de cet extrait, nous sommes répartis dans 3 groupes :

1er groupe :
Nous avons eu pendant une heure une initiation théâtrale, nous avons fait des jeux pour nous sensibiliser au rapport des gens vis à vis des autres. Nous avons fait des jeux qui mettent en évidence les autres. Nous avons ensuite fait une improvisation de la suite de la pièce, nous avons été répartis en 2 groupes de 6, les improvisations ont été plutôt bien réussis.

Paul-Emile PIERRE, Alexandre GERARD-GRABOIS

2ème groupe :
Le groupe de la metteuse en scène Garance a fait 4 exercices de théâtre.
Pendent le premier exercice, les élèves devaient inventer la suite d’une phrase avec le prénom de l’un de leur camarde. L’inconvénient dans cet exercice était que la fin de la phrase devait rimer avec le prénom.
Le deuxième exercice consistait à marcher sur le plateau avec une attitude neutre et d’observer les vêtements des personnes, les étudient. Puis la metteuse en scène prenait une personne au hasard et le mettait dos aux élèves pour lui poser des questions sur les vêtements de toute les personnes qui ont participé à cette exercice.
Pour le troisième exercice, ou l’exercice du samouraï, les élèves devaient former un cercle et imaginer que leur main était un sabre de samouraï. Pour attaquer une personne, il fallait rester à sa place et imiter un sabre qui tranche de haut en bas la personne qu’on voulait attaquer tout en criant « ho ». Pour se défendre il fallait crier « ha » et imiter un sabre qui tranche de bas en haut. Et pour couper une personne en deux, il fallait crier « ha » tout en tranchant de droite à gauche ou de gauche à droite.
Et le dernier exercice consistait s’imaginer que la personne qu’on maltraitait hier était morte le lendemain. Et à partir de la réaction donnée par la metteuse en scène, on devait inventer un personnage.
Et, pour finir, les élèves ont lu la pièce de théâtre joué l’heure précédente.

Marie-joe FARAH

3ème groupe :
Nous avons suivi Laure, une des trois intervenantes. Nous avons ainsi pu découvrir la suite de la pièce. Les élèves pour cacher leur application dans la mort d’Adam l’enfant harcelé, ils vont élaborer un plan qui va être de faire inculper quelqu’un d’autre, un inconnu. Ils racontent alors à la police qu’ils ont vu un pervers roder dans le coin et décide de prendre des vêtements déchirés d’Adam et de mettre de l’ADN d’un homme choisit au hasard dessus. Un homme est donc inculper à tort. Après la lecture du second acte, nous avons travaillé sur les répliques et la prise de parole. Cela nous a permis de nous identifier aux différents personnages d’autant plus que le vocabulaire familier et simpliste de la pièce a rendu cela plus facilement abordable à tous. En effet la diversité des personnages de notre âge et de caractère a permis de la faciliter. Ce deuxième acte nous permet de nous identifier aux personnages et de comprendre que le harcèlement est volontaire, mais se cache sous des excuses « ce n’est pas notre faute », « c’était pour rire », « c’est un accident ». Souvent les coupables n’avouent pas leurs fautes et ils sont dans le déni concernant leurs comportements.

Lucie BERGE

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