D’après une étude de la WWF (World Wide Fund soit « le fond mondial de la nature » en français), entre 1970 et 2012, le nombre d’animaux vertébrés (poissons, oiseaux, mammifères, reptiles, amphibiens) a chuté de 58% en 42 ans et nous en sommes en
majeure partie responsable…
Le calcul a été effectué sur 14 152 populations faisant partie de 3.706 espèces de vertébrés. Les espèces les plus touchées sont les animaux d’eau douce perdant 81% de leur effectif (!) suivi des espèces terrestres (38%) puis des espèces de milieux marins (36%).
Pascal Canfin, directeur général de la WWF affirme que « Là où il y avait 100 animaux en 1970, il n’y en a plus que 42 aujourd’hui et les deux-tiers de la vie sauvage auront disparu d’ici 2020 ».
Tout ces chiffres cachent une autre réalité plus grave: les humains sont les principaux fautifs de la disparition des animaux et les raisons nous sont familières:
La pollution de l’eau : La principale cause de la pollution de l’eau est l’activité humaine. Chaque année, on estime qu’environ 20 milliards de tonnes de déchets sont jetés dans les mers et les océans. Ces déchets tuent car ils polluent l’eau et donc ses habitants et certaines espèces meurent asphyxiées à cause des sacs en plastique par exemple.
La déforestation et l’urbanisation : aujourd’hui la déforestation est un très gros problème, la forêt Amazonienne en est une illustration. En effet plus de 15% du territoire de la forêt a disparu depuis 1977 ! Cela s’explique notamment par l’urbanisation. Cette déforestation tue indirectement les animaux car elle détruit leurs principales sources d’alimentation (pour les animaux non-carnivores).
Le braconnage et la surexploitation : Ce sont les causes les moins ravageuses mais elles sont pourtant aussi importantes que les deux premières. En effet les braconniers tuent entre autres pour le plaisir, des espèces protégées ce qui est inadmissible. La surexploitation quant à elle consiste à chasser ou pêcher plus que le minimum nécessaire.
En conclusion, il serait peut-être urgent que l’on agisse vraiment et que les hommes de cette bonne vieille « TERRE » prennent conscience qu’ils ne vivent pas seuls.
Photo : Credit: John Giustina/ The Image Bank/ Getty Images
Charles Rose