A vous de voir

Hillary Clinton cherche son second souffle.

Hilari Clinton

(c) BRENDAN SMIALOWSKI / AFP

Un événement a modifié le cours de la campagne électorale américaine. En effet, pour la première fois, un des candidats à la présidence a du reconnaître des problèmes sérieux de santé. De nombreuses questions se posent donc : quel est son réel état de forme ? Est-elle en capacité de présider la première puissance du monde ? On peut faire confiance à son adversaire pour trouver les réponses.

Astenza Brun

Cinéma

L’EFFET AQUATIQUE de Solveig Anspach

Un comédie romantique qu’on n’oublie pas…

ob_94d845_l-effet-aquatiqueL’Effet aquatique est un film franco-islandais réalisé par Solveig Anspach qui malheureusement, n’a pas eu la chance d’assister à la sortie de son film. Elle meurt le 7 août 2015 alors que le film est sorti le 29 juin 2016. Solveig, une réalisatrice de talent, a obtenu de nombreux prix comme le meilleur premier film pour Hauts les cœurs ! sortie en 1999 au César du cinéma 2000; son film, Stormy Weather, est sélectionné pour Un certain regard au Festival de Cannes 2003. Elle obtient une récompense pour Lulu femme nue sortie en 2013 au César du cinéma en 2015. En 2013, elle remet en scène le personnage du grutier de Montreuil qui était présent dans son film précédent dans Queen of Montreuil sortie en 2013.

CASTING

On retrouve dans ce casting des personnes pas très connues mais qui ont assurément du talent comme Samir Guesmi dans le rôle de Samir, Florence Loiret Caille en Agathe, Philippe Rebbot en tant que Rebout, Stéphane Soo Mango dans le rôle de Youssef, Ingvar E. Sigurosson pour Siggi, Didda Jonsdottir pour Anna, Esteban en Daniel, Olivia Côte en tant que Corinne et Frosti Runolfsson dans le rôle de Frostie.

SYNOPSIS

Samir, un grutier de Montreuil, tombe amoureux d’Agathe,une maître-nageuse. Pour la séduire, il fait semblant de ne pas savoir nager pour pouvoir suivre ses cours. Un jour, il apprend qu’elle est partie à un congrès international de maître-nageur en Islande. Sur un coup de tête, il décide de la suivre…

CRITIQUE

Ce film nous ravit pour le scénario et l’humour. Le film enchaîne des situations burlesques. On n’en finit pas de rire. Les personnages sont touchants et ils sont à la fois drôles et sensibles. C’est avec beaucoup de plaisir qu’on retrouve David Boring, de son pseudonyme Esteban, le chanteur du groupe de musique Naive New Beaters dans le rôle d’un responsable de la piscine.
Le film nous absorbe tellement qu’on en ressort frustré. On aimerait tant qu’il dure encore quelques minutes.
Un film peu connu mais que je conseille à tous et à toutes de voir!

Thyl Mouchet

A vous de voir…

Une reprise du petit journal en demi-teinte…

Ce lundi 5 septembre 2016, le petit journal de Canal + a repris !

lepetitjournal-influenth-twitterMais avec l’arrivée du nouveau présentateur, Cyrille Eldin, qui avait sa rubrique «Eldin Reporter» dans les précédentes émissions où il interviewait des personnages politiques, l’émission ne parvient pas à rentrer le rythme et le dynamisme des années précédentes.

Les téléspectateurs déçus de ne pas retrouver Yann Barthès qui regroupait 1,6 million de téléspectateurs vont bien lui faire comprendre. En effet, Cyrille Eldin, pour sa première ne fait que 942 000 téléspectateurs… pas trop mal ! Mais l’audimat des émissions s’essouffle. Les critiques arrivent de toutes parts, certains parlent de malaise. En effet, les audiences sont en chute libre : 725 000 téléspectateurs le mardi, 625 000 le mercredi, 590 000 jeudi et ça continue… De plus avec l’arrivée de Yann Barthès sur TMC, le lundi 12 septembre, les chiffres risquent d’empirer.

A vous de voir…

Emission de mercredi :http://www.canalplus.fr/emissions/pid8582-le-petitjournal.htmlvid=1414902

Thyl Mouchet

Au cœur de la campagne…

Cette année, le blog de la Classe Média du lycée Montaigne s’ouvre à une nouvelle rubrique, année électorale oblige, Au cœur de la campagne. En effet, des élèves relateront les faits marquants de la campagne électorale et porteront un regard personnel sur nos hommes et femmes politiques. Bien sûr, ils seront animés par un souci d’objectivité et soucieux des principes républicains et démocratiques de notre société. Donc, régulièrement, nous vous proposerons des articles, des portraits ou des dossiers.

Nous avons décidé d’ouvrir la rubrique par un candidat atypique qui revient au devant de la scène après un retrait volontaire de quelques mois.

Montebourg, l’éternel candidat

Il est de retour…

Former French minister Arnaud Montebourg (C) waves next to French Socialist Party deputy Christian Paul (R) after an annual Pentecost climb of Mont Beuvray alongside activists on May 16, 2016 in Saint-Leger-Sous-Beuvray, northeastern France. The former Socialist Party Minister of Economy Arnaud Montebourg on May 16 launched a "call" to the French "to propose in the coming months the construction of a grand alternative project for France." / AFP PHOTO / PHILIPPE DESMAZES
AFP PHOTO / PHILIPPE DESMAZES

De l’annonce de sa candidature en passant par les sondages lui étant favorable jusqu’à son apparition à la fête de l’humanité, Arnaud Montebourg multiplie les appels médiatiques. Il faut y aller Arnaud !!!! Le timing est parfait ; entre Hollande qui est au plus bas dans les sondages, Macron qui est devenu une bête médiatique et la guerre déclarée à droite, Montebourg peut se poser en tant qu’alternance. Car n’oublions point ce qu’il est.
Né en 1962, Arnaud Montebourg est un avocat de profession. Il adhère au parti socialiste en 1985 alors que Mitterrand est au pouvoir. Douze ans après il entre à l’Assemblée Nationale en tant que député et y restera jusqu’en 2012. Il sera également, à partir de 2008, secrétaire national du parti socialiste. Arrivé en troisième position (18%) à la primaire socialiste de 2011, il marque et apporte du sang neuf à la politique française. Suite à la victoire du candidat socialiste à l’élection présidentielle, Montebourg devient ministre de l’économie. Mais il démissionne en 2014 pour avoir critiqué la politique du gouvernement. Il se retire donc de la vie politico-médiatique pour revenir plus fort. Il le fera en annonçant sa candidature à l’élection présidentielle deux ans après sa démission.
Montebourg est un homme qui a marqué la gauche française. Pourquoi ? Il s’inscrit dans un électorat se basant sur une idéologie prônant la fin du système actuel, c’est-à-dire la fin de la Vème République mais également de la mondialisation. Ainsi, il nous présente une véritable alternance puisqu’il ne s’aligne ni dans la gauche française traditionnelle, c’est-à-dire la gauche mitterrandienne et jospinienne, ni dans la gauche radicale, communiste, celle de Georges Marchais. Il propose une nouvelle vision de la gauche. Celle-ci sera d’ailleurs représentée par Jean-Pierre Chevènement, le souverainiste de 2002 ou encore par Jean-Luc Mélenchon. Nous pouvons dire qu’il est un enfant du chevènementisme puisqu’il développe des pensées souverainistes, et la démondialisation en fait partie.
Alors, il est une question qui nous taraude : aura-t’il un rôle important lors de ces présidentielles ?
Aujourd’hui il revient avec des nouvelles idées, un nouveau programme et une nouvelle vision qu’il appelle « un projet pour la France ». Composé en quatre parties, il s’attaque aux différents questionnements de la société française : l’Europe, le terrorisme, la République et l’emploi.
En effet, les conditions ne sont pas avantageuses pour le candidat : premièrement, le climat politique est tendu, du fait de la montée du FN. Et puis les querelles à droite combinées à l’écroulement à gauche ne lui facilitent pas la tâche. De plus les sondages ne lui sont pas favorables. Même si les pronostics lui donnent 53% lors des primaires face à Hollande, il demeure tout de même très bas dans les sondages concernant les présidentielles. C’est justement pour ces raisons qu’il peut se poser en challenger. Aujourd’hui notre schéma politique se dessine de façon binaire : d’un côté les défenseurs du système avec Valls, Hollande, Sarkozy, Juppé et Macron, de l’autre les antisystèmes tels que Marine Le Pen, Mélenchon et Montebourg.
Notre pays a une spécificité : la volatilité des électeurs. Les instituts de sondage ont beau multiplier les études et autres enquêtes d’opinion, l’électeur français est un original, il change d’avis comme de chemise. Le triste souvenir de l’élimination de Lionel Jospin devrait nous inciter donc à la prudence et encourager Arnaud Montebourg à croire en ses chances. Pour l’instant sa campagne débute par un mauvais résultat car on lui donne à peine 10% des voix au premier tour des présidentielles, alors que J-L Mélenchon est crédité de 14 % ! Ce dernier sera, je le suppose, l’adversaire principal du candidat Montebourg car tous deux s’adressent aux mêmes électeurs. Il est certain qu’Arnaud Montebourg ne rivalisera pas avec Marine Le Pen qui, pour l’instant, a une position très favorable dans les sondages qui la donnent pour le second tour. Elle ne vise et ne prépare sa campagne que contre un homme : Alain Juppé. Reste à savoir qui sera le deuxième antisystème derrière la première antisystème. Aux armes candidats, la guerre est déclarée.
Montebourg a-t-il ses chances ?
Peut-il créer la surprise ?

Corentin Masson