Lors de la soirée du 18 Mars, le phénomène Lavillenie a encore frappé . Participant au championnat du monde en salle d’athlétisme se déroulant cette année dans la salle de Portland dans l’Oregon aux États-Unis, il avait à cœur de reprendre ce titre de champion du monde en salle qu’il avait conquis en 2012 dans sa discipline le saut à la perche, qu’il survole depuis maintenant plusieurs années avec comme point dominant son record du monde à 6m16 .
Avant d’arriver à Portland, le clermontois a connu une saison hivernale difficile rencontrant quelques déconvenues physiques (cheville bloquée , genou douloureux .. etc) . Malgré cela, Renaud Lavillenie tenait à effacer sa désillusion de l’été dernier à Pékin où pourtant grand favori pour monter sur la plus haute marche du podium , il ne finit que troisième. Un vide à son grand palmarès (dix titres sur la scène internationale), le titre de champion du monde en plein air .
Mais qu’importe, lors de cette soirée il n’aura fallu que deux sauts pour qu’il retrouve son titre et enrichir l’un des plus grands palmarès de l’athlétisme mondial avec un saut à 5m75 et l’autre à 5m90 . Mais le grand champion français ne voulait pas arrêter son concours en si bon chemin.
Il passe alors une barrière à 6m02 dès le premier essai (ayant 3 tentatives pour passer une barre) dépassant le record des championnats, détenu par Sam Kendricks avec 6m01 . Galvanisé par l’envie de battre son propre record du monde, il se lance par trois fois pour franchir une barre élevée à 6m17 mais sans succès , se faisant une petite frayeur au second essai en retombant alors dans le butoir des perches .
Il n’empêche que l’histoire retiendra qu’un homme, le soir du 19 Mars 2016, s’était envolé dans le ciel de Portland.
Thomas Labrador