Road to Rio

Eh oui, petit à petit le décompte s’amoindrit !  Maintenant plus que 6 mois avant le plus grand événement sportif planétaire, les J.O de Rio. Le lieu où tous les plus grands sportifs ont pris rendez-vous pour y chercher la plus haute marche du podium .

dimitri bascouAvant cela, une grande échéance mondiale est prévue pour l’athlétisme international : les championnats du monde en salle de Portland (Etats Unis) ont lieu du 17 au 20 Mars 2016 . Et un français qui a réalisé une grosse performance ce week end est pressenti  comme l’un des grands prétendants à la médaille d’or . Son nom est Dimitri Bascou un spécialiste des haies (110 m haies en plein air, 60 m haies en salle) qui a effacé des tablettes le dernier record de France détenu par Ladji Doucouré qui, on s’en souvient, fut sacré champion du monde du 110 m haies lors de l’été de 2005, et devenant même le 2ème performeur européen de tous les temps. Avec ce départ tonitruant, l’une de ses principales qualités, Dimitri Bascou franchit la ligne avec un superbe chrono de 7s 41.

Cette performance est donc de très bonne augure pour les championnats du monde en salle et surtout pour les jeux olympiques de Rio cet été …

Thomas Labrador

 

Deadpool, de Tim Miller

 Deadpool, l’antihéros par excellence !

Deadpool, sorti en salle le 10 Février dernier, est le premier film de  Marvel Studios de l’année. Certes violent et vulgaire mais surtout très drôle et attachant. Beaucoup de points forts dans ce film, de plus, Deadpool, est devenu le Marvel le plus apprécié par les fans depuis Les Gardiens de la Galaxie (2014). Cette fois-ci, l’intrigue ne nous plonge pas dans l’univers de Captain America et des Avengers mais d’avantage dans celui des X-Men.

Les Comics lui ayant donné une dimension très grotesque, le film multiplie les gags à répétition et l’ambiance des bandes-dessinées de Stan Lee, qui nous fait d’ailleurs un petit caméo que l’on a tant vu dans les autres films de la licence, est parfaitement respectée.

 

deadpool-hors-serie-comics-volume-3-kiosque-229896Couverture d’un hors-série de Deadpool écrit par Stan Lee.

 

Les fans doivent à Stan Lee, la création des plus célèbres super-héros adaptés, de nos jours, sur les écrans. Mais lorsqu’il a créé Deadpool, l’auteur a volontairement fait une barrière entre le monde des gentils et celui des héros. Deadpool est décrit comme un antihéros et ne pas l’avoir interprété comme tel aurait sûrement été une grave erreur et c’est ce qui explique aussi que la réalisation du film ne l’immortalise pas comme un « gentil ».

Chaque héros de Marvel prévoit une certaine unification. C’est pourquoi, le casting de Deadpool n’est pas grandiose. Il réunit tout de même Ryan Renolds, qui a fait une apparition dans X-Men : Origins Wolverine (2009) et a réendossé son costume de Deadpool. En revanche, Tim Miller, réalisateur du film, n’en est qu’à ses débuts. Deadpool est une vraie réussite pour son premier long-métrage même si il avait déjà réalisé un court-métrage en 2005 nommé Gropher Broke.

 

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 Tim Miller                                                 Ryan Renolds

 Synopsis.

Deadpool, est l’antihéros le plus atypique de l’univers Marvel. A l’origine, il s’appelle Wade Wilson : un ancien militaire des Forces Spéciales devenu mercenaire. Après avoir subi une expérimentation hors norme qui va accélérer ses pouvoirs de guérison, il va devenir Deadpool. Armé de ses nouvelles capacités et d’un humour noir survolté, Deadpool va traquer l’homme qui a bien failli anéantir sa vie.

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Critique.

Personnellement, Deadpool, est un film que j’attendais impatiemment car c’est la première fois que Marvel présentait ses personnages mythiques d’une autre manière… Eh bien ! Mes espoirs ne furent pas vains, l’histoire est très représentative des Comics et de l’univers des X-Men. Dans X-Men : Origins Wolverine (2009), le scénario mettait en scène la mort de Deadpool, entraînant la déception des adeptes du genre. C’est pourquoi, le contentement des fans est compréhensif pour ce film.

L’ambiance, particulièrement humoristique à un moment du film et particulièrement sombre à un autre moment, permet de nous situer hors contexte de l’intrigue. De plus, le film conte l’histoire de Wade à travers des flash-back et c’est un petit plus par rapport aux autres films de la saga.

Les gags font constamment référence au plateau du film qui est hors champ (l’équivalent des coulisses) comme lorsque Wade discute avec un X-Men (Colossus en l’occurrence) en énonçant le château dans lequel ils sont situés (celui du Professeur X). Étant donné que le film n’a pas assez de budget pour payer l’acteur en question (Patrick Stewart), il y fait référence en s’exclamant : « C’est drôle, on a vraiment l’impression que vous n’êtes que deux dans ce château, comme si on n’avait pas l’argent pour payer un troisième X-Men ». Ici, Deadpool explique indirectement les raisons de ce phénomène, comme s’il répondait aux questions que le public pouvait potentiellement se poser.

Il n’y a pas que le scénario qui présente une ambiance complètement déjantée et drôle. Par exemple, le générique de début n’affichait pas l’équipe de tournage et du casting. Au lieu d’afficher « Avec Ryan Renolds,… », c’était écrit « Avec un acteur débile, un personnage de synthèse, une ado vénère, un méchant super cool,… » Dès le générique, le film prépare le spectateur à l’ambiance elle-même et je trouve cela véritablement original.

Deadpool est sûrement le meilleur Marvel réalisé à ce jour. Pour un premier film, c’est une véritable réussite de la part de Tim Miller.

Je suis certain que les fans seront ravis de retrouver un personnage phare de cet univers sous un costume et une interprétation extrêmement réussis.

Nicolas Boulais.

LA PHRASE DE LA SEMAINE

 

Des mesures contre le terrorisme

« Face au terrorisme, face à la menace, qui n’a jamais été aussi importante (…) sans doute plus importante qu’avant le 13 novembre (…), il faut prendre les décisions qui s’imposent », a déclaré mardi 9 février le premier ministre, Manuel Valls, après avoir assisté à une réunion du groupe des députés du Parti Socialiste.

On peut supposer que les « décisions » sont le prolongement de l’état d’urgence et le vote de la déchéance de la nationalité. Mais nous pouvons nous interroger sur la pertinence de ce type de décision : sont-ce de nouvelles lois liberticides, qui réduisent les libertés ou discriminatoires, qui réduisent les égalités entre citoyens.

 

Louise Renaud