Vœux à la jeunesse et aux forces de l’engagement

A l’occasion d’un concours sur la liberté d’expression, nous avons été choisis pour représenter notre lycée Montaigne. Nous étions quatre élèves de la classe média et quatre élèves du journal de Montaigne. L’événement se déroulait le lundi 11 janvier 2016 à Radio France.

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Nous étions tout d’abord invités à travailler aux côtés du CLEMI ( Centre de Liaison de l’Enseignement et des médias d’Informations).  Nous avons contribué à la sélection des meilleurs textes, dessins ou images envoyés par les écoles, collèges, lycées de France inscrits. Cela consistait en effet,  à les poster sur une page Tumblr baptisée « Mur de la liberté d’expression ».

Nous avons donc travailler sur ordinateur et certains d’entre nous ont été interviewés, filmés et pris en photos.

Au cours de cet après-midi chargé, la ministre de l’Education nationale Najat Vallaud-Belkacem est venue s’informer sur nos activités et nous a posé quelques questions. Elle nous a donc offert le privilège de la rencontrer, de lui parler et de lui serrer la main ! Elle a été très à l’écoute et paraissait intéressée 20160111_170539par ce que nous faisions en dehors de son rôle de ministre.

 

 

 

 

Ainsi, à l’issu du travail effectué, nous nous sommes rendus dans l’auditorium, et avons aussi eu l’honneur de parler et donner le journal de Montaigne à la ministre de la Culture Fle20160111_165216ur Pelle3c7f9b8e-46dd-4099-ac4c-1ef92d357292rin. Nous étions placés juste devant les politiques, ministres et le président. C’était impressionnant de voir nos représentants du pays tout proches de nous et non à travers un écran ! C’est dans cet auditorium que le président de la République, François Hollande a prononcé un discours présentant ses vœux à la jeunesse et aux forces de l’engagement. Ce fut un moment très émouvant pour l’ensemble de l’assemblée.  Ce discours s’est accompagné des résultats du concours sur les timbres : en effet, un concours dans toute la France avait été organisé. Il consistait à représenter un des trois qualificatifs de notre devise : « Liberté, Égalité, Fraternité » en dessin afin d’être imprimer sur timbre.

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Puis, des intervenants appartenant à des domaines de la société très variés, ont été interviewés sur la scène et donnaient leurs points de vue sur le thème de la soirée.  Un jeune étudiant interprétait par des caricatures et dessins les points importants abordés par les invités.

image3De plus, afin de rythmer les discussions avec les différents invités, des groupes de musiques tels que LEJ sont venus, ainsi que des chanteurs et chanteuses comme Marina Kaye, mais aussi le célèbre danseur Brahim Zaibat qui a en plus de danser merveilleusement bien avec sa partenaire comme il sait le faire, a tenu à nous faire un discours en rapport avec l’allocution du Président de la République ainsi que les événements tragiques de novembre 2015.

Cette cérémonie c’est terminée vers 21h et nous étions très contents d’avoir pu assister à cette soirée et remercions encore une fois notre Professeur M.Le Gall de nous avoir choisi, et merci aussi à notre Proviseure Mme.Bourhis d’avoir tout organisé en un temps très court

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Lilou Grasser

Le moustique Zika

imagesDétecté en Amérique Latine, le moustique nommé Zika a causé une épidémie,  atteignant plusieurs milliers de personnes. Elle touche 26 pays dans le monde, dont les Antilles, la Martinique et la Guyane. En Martinique, on compte environ 2287 cas et en Guyane 245. Pourtant, le Brésil reste le pays le plus touché avec 1 million et demi de personnes contaminées.

La première fois que le virus Zika est apparu, c’était en Ouganda, en 1947, chez des singes rhésus. Ensuite, il a été identifié chez l’homme, en 1952, en Ouganda et en République-Unie de Tanzanie. Le virus a progressivement atteint l’Afrique, les Amériques, l’Asie et le Pacifique.

  • Quelle est la gravité du virus Zika ?

Dans 80% des cas, le virus ne donne lieu à aucun symptôme. Pourtant, les femmes enceintes sont exposées à d’énormes risques : elles peuvent développer des complications.

En Martinique, 20 d’entre elles sont positives au virus Zika et sont donc surveillées de façon renforcée mais aucune malformation n’a été détectée. Pourtant, elle est soupçonnée d’entraîner une malformation congénitale : la microcéphalie. C’est une réduction du périmètre crânien, nuisible au développement intellectuel du nouveau-né.

  • Quels sont les symptômes ?

On ne connait pas encore la durée d’incubation mais les chercheurs pensent qu’elle est probablement de quelques jours. Les patients atteints présentent, en général, une fièvre modérée, une éruption cutanée, douleurs musculaires et articulaires, un état de malaise et une conjonctivite. Normalement, ces symptômes disparaissent en 2 à 7 jours.

  • Quel est le mode de transmission ?

A ce jour, elle peut être transmise par les piqures de moustique femelle Aedes, une famille dont fait partie le moustique tigre. Mais pourquoi les moustiques piquent ? Pour la simple et bonne raison que la femelle a besoin de satisfaire leur besoin de protéines pour leur permettre ainsi de développer leur œuf. Généralement, elles vont trouver ces protéines dans le sang des vertébrés, en particulier l’être humain.

Pourtant, les chercheurs ont trouvé un élément nouveau : on peut se contaminer lors d’un rapport sexuel.

  • Que dit l’Organisation Mondiale de la Santé (O.M.S) ?

 Suite aux trois décès en Colombie, causés par le virus Zika et le syndrome de Guillain-Barré, une maladie neurologique pouvant mener à la paralysie, l’O.M.S a décrété une « urgence de santé publique de portée internationale ».

  • Des traitements possibles ?

Aujourd’hui, il n’existe pas encore de traitement, de vaccin. Il est fortement recommandé aux femmes de reporter leur grossesse de 6 à 8 mois, le temps de trouver des traitements.

Anne Laure Warde

La guerre des taxis

taxiCela fait maintenant quasiment 7 ans que cette guerre se déroule dans nos villes. En effet, depuis leur création en 2009, les VTC (Voiture de Tourisme Avec Chauffeur) sont en concurrence permanente avec les taxis traditionnels. Ces derniers protestent en particulier contre Uber.

 Initialement appelée UberCab, cette entreprise créée en 2009 par Garrett Camp, Travis Kalanick et Oscar Salazar est une application mobile permettant de géo localiser le véhicule le plus proche de soi afin de le réserver. Très appréciés par beaucoup de clients, ces chauffeurs privés sont le cauchemar des taxis. Mais il ne faut pas confondre Uber et UberPop.

Uber est une compagnie de VTC. Son activité, comme celle des autres VTC et des taxis, est régulée par la loi Thévenoud d’octobre 2014, qui entre autres impose aux taxis de posséder un lecteur de carte bancaire et interdit aux VTC la « maraude ». Il s’agit d’un service rendu par un conducteur inscrit sur un registre administratif et titulaire d’une assurance professionnelle.

UberPop était un service d’Uber proposant aussi des transports en voiture mais dont le conducteur était un simple particulier inscrit auprès d’Uber. Contacté grâce à une application sur smartphone, celui-ci s’improvise chauffeur de taxi pour rentabiliser sa voiture ou arrondir ses fins de mois. Il ne s’agit pas de covoiturage puisque le service est payant alors que le covoiturage ne prévoit qu’une participation aux frais. Ce service ne paie ni cotisations sociales, ni impôts, n’est inscrit à aucun registre professionnel officiel et n’est approuvé par aucune autorité. Le conducteur, lui, n’a pas suivi la formation de chauffeur de taxi ou les 250 heures de formation nécessaires pour obtenir un agrément VTC. Bien entendu, ce service totalement illégal est détesté des taxis, qui ont exprimé leur colère lors du mois de juin dernier. À la suite de ces événements durant lesquels des chauffeurs de taxi ont vandalisé des véhicules et porté des coups à des chauffeurs d’Uber ainsi qu’à des utilisateurs de ce service, François Hollande a demandé leur dissolution. UberPop est officiellement interdit le 3 juillet 2015.

Depuis, de nombreux événements se sont produits, comme une « guerre » des prix qui a commencé en octobre lorsque Uber à décidé d’abaisser les tarifs de certains services de 20%. Contraignant les chauffeurs à travailler à perte, ils furent une centaine à aller protester devant le siège de l’entreprise. Les taxis eux aussi baissèrent les tarifs, notamment en instaurant des forfaits. En décembre, des chauffeurs de VTC organisent des blocages afin de dénoncer leur manque de précarité. Mais en janvier, les taxis frappent un grand coup en organisant une grève massive dans le but d’interdire Uber en France. Durant quatre jours de mobilisation, ils ont organisé des opérations escargots, ont brûlé des pneus ou bloqué des aéroports. Pour calmer les choses, le gouvernement a nommé un médiateur, Laurent Grandguillaume. Mais depuis quelques jours, c’est au tour des VTC de manifester leur colère. Accompagnés des Loti, qui peuvent seulement transporter des groupes compris entre deux et neuf personnes, ils ont organisé une grande marche à travers Paris ainsi que des blocages et des opérations escargots.

La bataille entre les deux groupes n’est donc pas près de se terminer.

Mais quel camp choisir ?  Existe-t-il une solution qui contentera tout le monde ?

Eugène Mathieu