Le krav maga

Le Krav maga , traduit de l’hébreu « combat rapproché » , est une méthode d’autodéfense d’origine israélienne combinant des techniques provenant de la boxe, du muay-thaï, du judo, du ju-jitsu et de la lutte . Né certainement dans le ghetto de Varsovie , le Krav Maga est la base d’autodéfense de tsahal (armée de l’état d’Israël).

Un peu d’histoire

Pendant la Seconde Guerre mondiale, Imi Lichtenfeld réunit autour de lui un groupe de jeunes athlètes dont la mission était de protéger la communauté juive locale. Il prit part à de nombreuses bagarres qui lui firent prendre conscience des différences entre les compétitions sportives et les« combats de rue ». Il commença en 1940 un périple de deux ans qui le mena finalement en Palestine Mandataire, après un passage dans les troupes britanniques. Il rejoignit alors la Haganah, formation para-militaire juive préfigurant la future armée israélienne. En 1948, Lichtenfeld rejoint Tsahal en tant que chef-instructeur pour l’éducation physique et le Kapap. Son objectif était de développer une méthode simple, efficace et rapidement assimilable pour répondre aux besoins de l’armée : les techniques sont nées d’un réajustement progressif rendu possible par les retours d’expérience sur le champ de bataille.

Ses objectifs

L’objectif du krav-maga est l’apprentissage de la défense en un minimum de temps de formation, il inclut un grand nombre de techniques de combat issues de la boxe pieds-poings, du jiu-jitsu et de la lutte11. Les entraînements diffèrent de ceux des arts martiaux ou des sports de combat dans la mesure où le but n’est ni la compétition ni une pratique culturelle ou physique. La méthode devant être intégrée rapidement pour la formation des soldats, elle ne s’appuie pas sur des qualités physiques particulières et n’est donc pas réservée à des troupes d’élites. Le krav-maga est basé sur les réflexes et la rapidité d’action. Tout comme le close combat, le krav-maga se caractérise par différentes techniques incapacitantes ou létales. Ces méthodes sont très faciles à apprendre et très efficaces. Elles visent à mettre hors d’état de nuire un ennemi : le plus vite possible, le plus efficacement possible et par tous les moyens possibles…

 Mise en pratique

De nombreuses forces de sécurité s’en servent également dans différents pays. C’est le cas notamment des forces israéliennes, comme Tsahal et le Mossad, et américaines avec le FBI ou le SWAT. En France, l’armée française utilise le krav-maga, ainsi que les groupes d’élite de la gendarmerie (GIGN et PI2G) et de la police nationale (RAID/GIPN). Le GIGN a été formé en krav-maga par Richard Douieb pendant 12 ans. Le krav-maga rencontre également un intérêt certain chez les civils, via le développement de fédérations en Europe, en Amérique du Nord et dans d’autres régions du monde. La Fédération européenne de krav-maga (FEKM) compte par exemple plus de 13 000 licenciés répartis dans dix pays, dont environ 10 000 en France.

Le karaté

Le Karaté est un art martial japonais qui tient son origine de l’île Okinawa. La signification de son nom est coupé en deux «kara» qui veut dire ‘le vide’ et té qui veut dire ‘la main’. C’est un art qui a comme but l’autodéfense, de conditionnement physique et de développement spirituel. Ces techniques sont simples et viennent de l’arme du corps humain (mains, coudes, bras, pieds, genoux, tête) pour bloquer les attaques des adversaires et répondre en attaquant.

Histoire du karaté

Vers 1370, Daruma, moine fondateur du bouddhisme , s’installe dans le temple Shaolin pour donner des cours. En remarquant que les élèves se fatiguaient rapidement, il instaure un nouveau moyen de relaxation et un assemblage d’exercices physiques appelés « Le Kempo » ou boxe chinoise. L’île japonaise d’Okinawa était occupée à cette époque par les chinois qui avaient une interdiction d’usages d’armes. Les habitants chinois on dû créer le Té (appelé comme ça à l’époque), art martial local qui utilise que des ressources naturelles du corps humain pour se défendre.

Utilisation de nos jours

Le karaté n’est malheureusement pas toujours connu à sa juste valeur. En effet, il est pris comme un sport de combat, il est souvent considéré comme un art martial « dur » ou « violent ». Alors que sa fonction principale est le combat mais avant tout la santé, la connaissance et la maîtrise du corps et une autodéfense dans le quotidien. Tout cela doit mener à une amélioration de la connaissance de soi . De plus? on a toujours une certaine insécurité en soi ce qui entraîne un besoin d’apprentissage de gestes de défense pour tous les âges.

L’importance du karaté en France

L’importation de cet art martial en Europe a été conduite par des français. L’encadrement de qualité offert par la Fédération française confirme les bons résultats de ce pays pendant les principales compétitions internationales. Les karatékas tricolores ont ainsi remporté de nombreuses médailles durant les championnats d’Europe ou du monde de la discipline, ce qui a permis à ce pays de se classer relativement souvent en tête du classement final des médailles. La Fédération française de karaté et disciplines associées a été créée en 1975 sous le nom de Fédération française de karaté et arts martiaux affinitaires (FFKAMA). La fédération est aujourd’hui forte de 225 000 licenciés pratiquants dans près de 4 300 clubs.

David Tencer et Assetou Soumahoro