Une vague mémorable

Il y a une décennie, au lendemain des fêtes de Noël (26 décembre 2004), un séisme de magnitude 9 a provoqué un tsunami dans l’Océan Indien, qui a frappé l’Indonésie, les côtes du Sri Lanka et du sud de l’Inde, ainsi que l’ouest de la Thaïlande. Ce séisme qui est l’un des dix séismes les plus meurtriers et le plus grave tsunami de l’histoire (séisme le plus puissant depuis celui qui avait frappé l’Alaska en 1964) a entraîné la mort d’à peu près 230 000 personnes et près de 46 000 disparus. Il a également engendré beaucoup de changements : en effet après le passage de la vague les cartes de la région étaient toutes à revoir, car les premières mesures montrèrent des changements importants (se manifestant par des déplacements d’éléments du relief). « Les zones proches du littoral et la plage ont disparu, les rizières ont été transformées en lagon côtiers » explique Faizal Parish, directeur du Centre international de l’environnement en Malaisie.

 

carte tsunami

En effet les dégâts étaient d’une telle envergure que l’ONU nomma l’ancien président des États-Unis, Bill Clinton, envoyé spécialement pour la réhabilitation des régions dévastées. Il affirmait, dès son arrivée sur les lieux, que « si l’effort humanitaire a été sans précédent, nous ne pouvons pas sous-estimer l’énormité de la tâche qui reste à accomplir ».
En ce qui concernait l’alimentation, le programme alimentaire de l’ONU indiquait avoir déjà distribué près de 123.000 tonnes de nourriture à plus de deux millions de personnes pendant que Le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) fournissait quotidiennement de l’eau potable à plus d’un million de survivants.
Quant à l’agriculture, l’organisme précisait que son budget était relativement faible en comparaison des milliards de dollars qui ont été reçus par d’autres organisations, ce qui les avait laissé impuissants pendant un certain laps de temps. Mais les dommages les plus importants sont invisibles : pollution des sols par des produits chimiques déversés lors de la destruction des infrastructures, contamination des sources d’eau potable, salinisation du milieu.
Cette catastrophe a poussé plusieurs pays à collaborer pour généraliser le dispositif de détections des tsunamis.

Abinaya Kantharooban, Fanta Bah

Une marche lycéenne pour la liberté d’expression

Marche pour la liberté d'expressionQuelques jours après les attentats survenus les 7,8 et 9 janvier, des lycéens de Bordeaux ont décidé de réagir et ont organisé une marche de 600 kilomètres en hommage aux victimes et pour défendre des valeurs importantes à leurs yeux ainsi que pour la France, telles que la liberté d’expression, la laïcité et la tolérance. 8 lycéens sont partis de Bordeaux le 13 janvier, parcourant près de 25 kilomètres par jour. Ils sont arrivés environ une centaine à Paris, 11 jours plus tard, le 24. Lors de leur voyage, les lycéens ont été hébergés dans les mairies et les gymnases et sont intervenus dans certains établissements scolaires, tels que les lycées.

Accueillis par Patrick Pelloux, chroniqueur au journal Charlie Hebdo et médecin urgentiste, devant l’Hyper Cacher de Vincennes, ils se sont ensuite dirigés vers les locaux du journal Charlie Hebdo. Faisant devant chacun de ces lieux où se sont produits les attentats, plusieurs minutes de silence, banderoles à la main et pancartes levée bien haut : Ils ont voulu blesser la France, ils l’ont faite marcher, Marche pour la liberté ou encore Je suis Charlie.

Classe média.